J’habite un vieux jas retapé sur la montagne à l’est du village, à 900 m d’altitude, que tout le monde appelle « le Château » bien qu’il n’en soit pas un, et de loin, avec Florence Castaing, aussi sur cette liste. Je suis né et j’ai passé ma jeunesse au Canada, et j’ai accédé à la nationalité française en 1998, après une quinzaine d’année en France. Linguiste de formation, je suis aussi ingénieur informaticien et j’ai dirigé ma société de production multimédia et de communication pendant 20 ans à Paris, que j’ai cédée en 2012. Nous avons acheté cette maison en 2010. Je suis maintenant semi retraité mais je continue à travailler comme expert multimédia auprès des musées un peu partout en France, comme par exemple pour le Museon Arlaten, bien connu dans la région.
Parallèlement, j’ai le statut d’agriculteur et je replante des amandiers comme on en trouvait jadis dans nos champs, paraît-il. Mais j’ai tout à apprendre et les conditions ne sont pas faciles. Je progresse donc très lentement vers mon objectif de 2 000 arbres.
Motivation
Je souhaite mettre fin à l’opacité de notre mairie en contribuant à instaurer la transparence : quand tout le monde sait ce que font les décideurs, les décisions sont plus justes. Je m’investirai aussi dans la mise en place d’une logique citoyenne, favorisant la concertation et les consultations, pour que les villageois se réapproprient le village.
Par ailleurs, comme mon ancien métier couvrait entre autre la communication Internet (j’ai notamment dirigé la réalisation de sites des ministères de la culture, de la santé, du travail, de l’éducation nationale, etc. jusqu’en 2012), je compte mettre au service de la commune ma maîtrise du Web et des réseaux pour moderniser nos outils numériques rudimentaires et, ainsi, mieux dynamiser notre communauté.
Vérités et mensonges
Je me vois dans l’obligation de démentir les rumeurs farfelues qui circulent à notre sujet, les résidents du Château. Chacun sait d’où ça vient.
On dit par exemple que nous avons touché de l’argent de l’opérateur du projet de centrale photovoltaïque, Boralex. C’est faux, et c’est stupide : Boralex n’aurait aucun intérêt à le faire. Ce qui est vrai, c’est que pour atténuer le préjudice majeur du projet sur notre résidence, que reconnaît l’étude d’impact indépendante, il a fallu que le permis de construire inclue une provision pour des travaux de compensation à notre égard – qui seront sans effet comme chacun peut le constater. Mais l’opérateur n’est absolument pas autorisé à nous verser les sommes provisionnées : elles doivent obligatoirement être investies en travaux.
Plus récemment, on me rapporte que Boralex aurait planté 1 000 amandiers chez nous. C’est intéressant mais j’aimerais bien qu’on me montre où ils sont, que je puisse en profiter. Et encore une fois : pourquoi ferait-il ça ?
Autre fiction : il paraît que j’intente un procès à la mairie, à moins que ce ne soit au maire. C’est tout aussi faux, bien sûr : j’aurais, comme beaucoup, bien des reproches à lui faire mais rien qui n’intéresse la justice – à part évidemment la diffamation, puisque de nombreux témoins peuvent confirmer ses calomnies.
Si vous en doutez, demandez qu’on vous prouve ces allégations. Vous verrez alors à quoi ressemble un homme dans l’embarras.
J’entends par ailleurs toutes sortes d’inventions aussi insensées les unes que les autres qu’on répand sur mon compte pendant cette période électorale. Je pense que les Cruissiens connaissent suffisamment leur auteur pour ne pas les prendre au sérieux. Ils pourront néanmoins m’interroger à ce sujet, s’ils le souhaitent, lors de notre réunion publique.
Concernant la centrale photovoltaïque, qu’on m’accuse de vouloir saboter, j’ai surtout regretté que la commune n’organise aucune réunion publique à ce sujet. J’ai milité avec l’association Amilure pour un recadrage de la démarche, mais le préfet n’a tenu aucun compte de nos recommandations. Nous n’avons eu aucun impact.